[Épisode 4/5] On fait le bilan ?

Vous l’aurez compris, cette série d'articles a pour objectif de partager notre vision et notre démarche d’accompagnement des alternant.es, dans le but d'inspirer ou d’apporter des idées. Conscients que cette approche en est encore à ses débuts, nous comptons l'affiner au fil des années grâce aux retours de nos alternant.es, qui nous permettront de développer un processus encore plus adapté à leurs attentes.

Cependant, au cours de cette année de mise en place, nous avons identifié des points clés ainsi que des éléments de vigilance qui nous paraissent importants de garder à l’esprit.👇

• L’alternance se base sur le volontariat des encadrants. Si l’on souhaite mettre en place un accompagnement qualitatif et durable, il est important que les encadrants soient eux-mêmes volontaires pour s’y investir pleinement.
• Accompagner la montée en compétences d’un alternant.e prend du temps. Il faut être conscient que cela impactera l’équipe (le temps dont aura besoin l’encadrant pour former le/la tutoré.e sera un temps qu’il ne passera pas sur de la production). L’engagement temporel que cela demande n’est pas un problème, il en devient un si l’équipe n’y est pas préparée.
• Instaurer la confiance entre le tuteur et le/la tutoré.e est un point central, si on souhaite donner l’espace nécessaire à ce dernier pour qu’il/elle puisse s’exprimer librement et faire remonter tout type d’élément. De part notre expérience, nous n’avons pas rencontré de difficultés à ce sujet, mais nous veillons à le garder en tête pour nos prochaines recrues.

Bien que nous n’ayons pas vécu ces limites potentielles, nous avons pu soulever deux autres points notables :

• La gestion du conflit. Nous avons eu la chance de travailler avec des alternant·tes pour lesquel.es le suivi s’est très bien passé, cependant, il peut arriver que la gestion de l’alternance soit plus difficile pour un grand nombre de raisons (une mauvaise intégration, des difficultés dans le quotidien, une incompatibilité de caractère etc.). Actuellement, nous n’avons pas de bonnes conduites à partager, n'ayant pas vécu cette situation au sein de l’agence, mais nous pouvons tout de même souligner l’importance de désamorcer rapidement la situation, de faire remonter les doutes, les difficultés afin qu’une solution soit rapidement mise en place (changement de tuteur.ice, formation du maitre d’apprentissage, mise en place de rituels…).
• Le changement de statut dans l’entreprise. Imaginons, votre super alternant·te arrive à la fin de sa formation et vous souhaitez tous deux continuer l’aventure. Un changement de statut devra s’opérer, passant d’alternant.e à salarié.e permanent au sein de l’entreprise. Nous pensons qu’il est important de veiller à bien organiser cette transition**, de laisser votre tutoré.e évoluer vers ce nouveau poste. Un accompagnement sur les premiers mois permettra de suivre cette évolution, de s’assurer que tout se passe bien pour le/la salarié.e, qu’il/elle prend ses marques avec ce nouveau statut. Ensuite, ce sera au pôle RH de prendre le relais.

Un accompagnement professionnel, qu’il soit auprès d’un.e alternant.e ou d’un.e salarié.e permanent.e est avant tout un accompagnement humain. La complexité des relations humaines étant, il nous paraît difficile d’élaborer une ligne de conduite précise. Ce que l’on peut retenir du suivi de cette année, c’est avant tout l’écoute, la prise en considération des besoins et la volonté de faire tout ce qui est en notre pouvoir afin de répondre le plus justement possible au besoin de nos alternant.es.

On a beaucoup parlé, mais si on laissait un peu la place aux premiers concernés ?

Dans le prochain et dernier épisode de cette série d’article (oui déjà 🥲), vous découvrirez l’interview de quelques alternants qui partagent leur avis sur la méthodologie de suivi et sur leur expérience générale au sein de l’agence.